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Ludification : Transposition des mécanismes ludiques dans d’autres domaines que celui du jeu.

La définition moins pompeuse

En d’autres termes, on joue beaucoup, on découvre des mécanismes ludiques étonnants, subtiles, addictifs, qui nous poussent à mettre en œuvre tout un tas de compétences et surtout, qui nous procurent du bonheur.
Et puis on se pose une seule question : Comment hacker ce mécanisme de folie pour l’emmener en entreprise et en tirer un bénéfice direct sur notre efficacité ?

Nous allons nous intéresser à quelques types de jeu de société et nous mettrons l’accent sur les similitudes fortes entre le monde du jeu et celui de l’entreprise.

Des applications par milliers !

Jouez-vous à des jeux de cartes à collectionner (type Magic the Gathering) ou des jeux de figurines (type Warhammer 40k) ?
Le point commun de ces deux types de jeu, c’est qu’avant chaque partie, les joueurs doivent d’abord chacun construire son propre paquet de cartes ou la composition de son armée en fonction de sa stratégie.
Les compétences mises en pratique à ce moment-là se retrouvent également chez le directeur de projets qui monte son équipe.

Jouez-vous à des jeux de pose d’ouvriers (type Agricola ou CharterStone) ?
Dans ces jeux, chaque case représente une action unitaire simple qu’on choisit ou non d’activer pour optimiser leurs interactions.
On y voit là le chef d’atelier qui réorganise une partie de sa chaine pour gagner en vitesse de production.

Jouez-vous à des jeux de deck building (type Ascension ou Dominion) ?
Ce sont des jeux où il faut optimiser un paquet de cartes tout au long de la partie pour que chaque nouvel élément l’intègre en cohérence avec les anciens.
Et le responsable des ressources humaines qui oriente et développe sa masse salariale n’a-t-il pas les mêmes problématiques à gérer ?

Jouez-vous à des jeux de dessin (type Esquissé ou Identik) ?
Des jeux où il faut en général reproduire un dessin en donnant une réelle importance aux détails. Précision, clarté, empathie, sensibilité, compréhension…
On y retrouve tous les écueils habituels de la transmission de l’information : une info importante qui s’atténue, l’interprétation qui altère la donnée, etc.

Jouez-vous à des jeux coopératifs (type Pandémie ou Ghost Stories) ?
Des jeux plutôt difficiles où le manque de coordination entre les joueurs ne pardonne pas. On imagine facilement des membres d’une équipe projet avoir les mêmes contraintes de partage d’avancement, d’objectifs intermédiaires et de synchronicité forte.

Et ceci n’est qu’une infime partie de l’iceberg !
Le monde du jeu est un univers infini de méthodes, de mécanismes et d’idées géniales, toutes enrobées d’un cocon de joie et de bienveillance.

LudibuL est là pour les exhumer, les malaxer, les polir et les mettre à votre service.

Le comble de l’auteur de jeu

Les auteurs de jeux font quant à eux un gros travail de simulation. Ils cherchent à simuler une réalité de façon ludique. On dénombre une multitude de jeux qui modélisent un effet boursier, une montée en puissance, une exploitation cohérente, un commerce équitable, etc. Leur objectif, introduire du sérieux dans le jeu, est en définitive à l’opposé de celui des ludificateurs, mais les compétences d’abstraction et d’ingéniosité sont tout aussi essentielles. Ils font en quelques sortes de la « sérieuxification ».